Pages personelles Wolter Smit  
France  


Accueil
Présentation
Mon origine
Hilversum
Genève
Chamoson
Draveil
La Normandie
Travail
Artistes
Personalités
Science
Auteurs

Science - Inventions.

  • Courant alternatif, transformation et transport de l'électricité, Nicolas Tesla.
  • Télévision, transmission d'images animées, Paul Nipkov.
  • Phonographe, enregistrements sonores, Thomas A. Edison.
  • Le téléphone, Graham Bell.
  • La vaccination et la stérilisation, Louis Pasteur.
  • Télégraphie, transmission de messages, Samuel Morse et Guglielmo Marconi.
  • La machine à vapeur, James Watt.
  • Le moteur à quatre temps, Nikolaus Otto.
  • Pneu à chambre à air, John Boyd Dunlop, puis Édouard et André Michelin.
  • Le train, Richard Trevithick (Anglais).
  • Les égouts, Ville de Londres.
  • Le protocole HTML et Internet, CERN.
  • L'art de l'impression de livres, Johannes Gutenberg.
  • L'ordinateur, le calcul mécanique et électronique, Babbage, Bool et Von Neumann.

 

Qui n'a pas fait le tour des objets qui lui entourent, et qui se n'est pas demandé que nous fassions sans ces objets.    Mais beaucoup de choses que nous connaissons à ce jour, n'ont pas toujours été une évidence.    Certains sont même le fruit de hasard, car l'inventeur, voire celui qui l'avait découvert, avait cherché quelque chose d'autre à l'origine.    Graham Bell par exemple, n'avait pas du tout l'intention d'inventer un dispositif servant à parler à distance, c'est à dire un téléphone, mais voulut simplement rendre l'ouïe à une sourde.    Il va de même pour l'Internet, les chercheurs de CERN ne cherchaient pas à créer un réseau informatique mondial, mais avaient tout simplement besoin d'un outil de partage de documents.    Ce sont ceux qui avaient commencé à utiliser ce système de communication, qui ont fait de l'Internet ce qu'il est aujourd'hui.    Un bon exemple d'une théorie, en lequel personne ne croyait à l'époque, est celui du calcul binaire, et les méthodes qui en découlent.    Ça fait maintenant un peu plus de cents ans que ces théories ont été établies, et nous nous ne pouvons plus se passer d'un ordinateur.

Sources : WikiPédia

Courant alternatif, transformation et transport de l'électricité, Nicolas Tesla.

Nous attribuons fréquemment l'électrification du monde à Thomas A. Edison, mais même si Edison avait bel et bien inventé l'ampoule incandescente, Edison, lui, utilisait à l'époque du courant directe en provenance d'une dynamo, ou batterie.    Le système de la génération de l'électricité nécessaire pour l'éclairage, qui se faisait localement, s'avérait rapidement insuffisant et difficile à gérer.    Il faut savoir que le courant direct se ne transforme pas, c'est à dire on ne peut pas utiliser un transformateur pour modifier le rapport intensité et tension.    La tension d'un système à courant directe était à l'époque un peu près de 110 volts, et le même partout, causant une perte énorme sur des moyennes et grandes distances.    C'est à Nicolas Tesla et ses travaux sur l'induction et le courant alternatif, que nous devons le système de distribution d'électricité d'aujourd'hui.    Lui avait fait la preuve, qu'on pouvait générer l'électricité en courant alternatif, en utilisant un alternateur à la place d'une dynamo, et transporter ce courant alternatif sur une grande distance utilisant une haute tension et une faible intensité, puis le transformer localement en faible tension et haute intensité.    Se furent les travaux de Nicolas Tesla qui contribuèrent essentiellement au développement de l'électrification du monde, tel nous le connaissons.

Télévision, transmission d'images animées, Paul Nipkov.

Jamais aucune invention à eu autant d'impact sur la vie quotidienne, que la patente déposée par l'allemand Paul Nipkov, le 6 janvier 1 884.    Malgré le fait, que ce n'était pas lui qui eu l'idée de décomposer une image en points plus ou moins lumineux, c'est bien à lui que nous devons la boîte à images, notre cinéma pantoufles, d'aujourd'hui.

C' était en 1 860, que la première transmission d'images (fixes) par voie électrique avait été effectuée par Caselli, en utilisant un appareil baptisé pantélégraphe.    Mais c'est bien l'allemand Paul Nipkov, qui avait inventé le 6 janvier 1 884 ce que nous appelons aujourd'hui la télévision, en posant son brevet d'un dispositif que nous connaissons maintenant sous le nom "Disque de Nipkov".    Ce système d'analyse de l'image était basé sur un disque perforé tournant à 25 tours par seconde.    Chaque trou, au nombre de 30 à 200, est placé à une distance décroissante du centre, ce qui permet d'analyser l'image ligne par ligne.    L'image est alors composée d'autant de lignes que le disque est percé de trous.    Une cellule photo-électrique récupère la lumière qui passe par les trous du disque pour la transformer en signal électrique    À la réception, un système identique, un tube au néon remplaçant la cellule photoélectrique et un disque tournant à la même vitesse restitue les images.    Mais ce sont les progrès en électronique qui vont permettre la transmission d'images de qualité.

Malheureusement, l'électronique, le tube radio, puis aucun moyen d'amplification existait à l'époque, et l'invention fut presque oubliée.    C'est bien un demi-siècle plus tard que un Anglais avait reprit l'idée de Paul Nipkov, pui avait fait quelque chose de fonctionnel.    Même si les anglais revendiquent d'être les inventeurs de la télévision, le vrai mérite de cette invention va à l'allemand Paul Nipkov.

Phonographe, enregistrements sonores, Thomas A. Edison.

Ce n'est pas Edison qui enregistre du son en premier, mais c'est Scott qui enregistre pour la première fois la parole à l'aide du phonautographe.    C'était en 1 857 qu'Edison, puis en 1 877 que Graham Bell perfectionnent l'enregistrement de sons par invention du phonographe.    Dans ce modèle, l'opérateur jouait ou chantait dans un cornet terminé par un diaphragme, dont la vibration déplaçait un stylet qui entaillait un cylindre de cire molle.    L'enregistrement était constitué sur ce cylindre, par un sillon hélicoidal de profondeur variable.    Pour la restitution du son, la cire était durcie, et le stylet remplacé par une pointe mousse, qui imprimait au diaphragme le même mouvement qu'à l'inscription.    Ce modèle primitif a fait l'objet de nombreux et importants perfectionnements.    Le modèle présenté ici serait encore en état de marche.    Gravé sur l'objet : "Numéro 28584. Manufactured under the paterns of Thomas A. Edison May 18, 1881 ... June 1893".

Le téléphone, Graham Bell.

Téléphone, qui n'a pas un ?    Mais ce qui est une évidence aujourd'hui, n'était au départ juste une trouvaille en marge des travaux fait par Alexander Graham Bell, qui cherchait à rendre l'ouïe à une sourde.    Ces travaux, où il cherchait à capturer le son et de le transformer en variations de courant éclectique, ont abouti à cette phrase où il demande à son assistant de venir, que ce dernier venait vers lui et lui disait qu'il avait clairement comprit, et attendu l'appel dans l'appareil.    C'était donc le 10 mars 1876, à Boston, au Massachusetts, que l'appareil artisanal réalisé par Alexander Graham Bell, fut baptisé vibraphone, avec lequel il réussit pour la première fois à transmettre à distance la voix de son inventeur.    Professeur d'élocution pour malentendants, Bell s'intéresse à la physiologie vocale et à la télégraphie.    À 29 ans, ses recherches sur la transmission vocale par vibration portent fruit.    Avec quelques associés, il va fonder la Bell Telephone Company et commercialiser les premiers téléphones.    À noter que Graham Bell avait fini de marier la fille qu'il était censé de rendre son ouïe, sans lui rendre l'ouïe pour autant.

La vaccination et la stérilisation, Louis Pasteur.

Personne, qui va aujourd'hui au supermarché, pour acheter ses petits pots de yogourt, un paquet avec des crèmes vanille, des baguettes de pain, ces berlingots de lait, une bouteille de vin, quelques fromages, pense encore à ce docteur du 19eme siècle, Louis Pasteur.    Même si Pasteur est connu pour avoir inventé un remède contre la rage, c'est à lui que nous devons beaucoup de ce qui concerne la nourriture tel qu'il est présenté à ce jour.    Car c'est bien lui qui avait démontré que ces tout petits êtres, aujourd'hui connus sous le nom bactéries, et autres moisissures, même connus à l'époque étaient à l'origine de la plupart des maladies, et moisissures de la nourriture.    Il avait également démontré que la vie n'apparaîssait pas systématiquement, comme ils croyaient à l'époque, mais que ce qu'ils croyaient d'être l'origine de la rien, était rien d'autre qu'un monde invisible.    C'est lui qui est à l'origine des méthodes de la fermentation tels qu'ils sont utilisés aujourd'hui.    Car c'est bien lui qui avait mis au point le système de stériliser l'aliment, pour l'ensemencer avec un agent de fermentation en état pur.    Une deuxième invention de lui était d'infecter une personne avec un agent infectieux délibérément affaibli, ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom vaccination.    Le plus célèbre de ces vaccinations était celui de la rage.

Transmission de messages, Samuel Morse et Guglielmo Marconi.

Samuel Finley Breese Morse, plus connu sous le nom de Samuel Morse, était un peintre américain, inventeur du télégraphe électrique et de l'alphabet qui portent son nom.    Il naquit le 27 avril 1791 à Charlestown, Massachusetts, et mourut le 2 avril 1872 à New York.    Guglielmo Marconi (25 avril 1874 - 20 juillet 1937) était un physicien et homme d'affaires italien.    S'appuyant sur les découvertes de Hertz, Popov, Branly et Lodge, il réalise de nombreuses expérimentations sur la propagation des ondes hertziennes.    Comme Samuel Morse pour le télégraphe électrique, il est le véritable promoteur des transmissions par radio ou TSF.    La première communication à eu lieu en mai 1 897 en morse à plus de 13 km entre Lavernock (Pays de Galles) et Brean (Angleterre) par-dessus le Canal de Bristol.    De retour en Italie en juillet 1 897, la marine royale italienne lui permet de réaliser des essais entre un émetteur fixe situé dans l'arsenal de San Bartolomeo à La Spezia (Italie) et un récepteur à bord du remorqueur San Martino.    L'antenne utilisée avait 34 m de long.    Une portée de 18 km fut atteinte.    Création de la société Wireless Telegraph and Signal Company.

La machine à vapeur, James Watt.

L'importance de l'invention de la machine à vapeur par James Watt ne laisse aucun doute.    Car cette invention avait marqué le début de l'ère industrielle.    Même si monsieur James Watt n'avait pas complètement inventé la machine à vapeur lui tout seule, c'est bien lui qui en avait fait à partir des machines à vapeur de Savery ou de Newcomen, utilisée jadis tant que pompes dans les mines anglaises, une machine à vapeur capable de fonctionner d'une façon stable et autonome.

Les machines à vapeur de Savery ou de Newcomen posaient le même problème de rendement et de continuité dans le mouvement. Au bout de quelques cycles de fonctionnement les machines s'arrêtaient. Il fallait les arrêter et les remettre en marche. Afin d'améliorer la puissance et la régularité de sa machine à vapeur, James Watt eu l'idée de transformer ces machines "à simple effet" par des machines "à double effet" et d'y apporter certaines de ses inventions :

Le volant
Le régulateur à boules
Le tiroir de distribution de la vapeur
Le balancier avec son parallélogramme articulé
Le condenseur externe

Le moteur à quatre temps, Nikolaus Otto.

Nikolaus August Otto (Holzhausen 14 juin 1832 - Cologne 28 janvier 1891) est un inventeur industriel allemand, et co-inventeur du moteur à combustion interne en 1867.    Fondateur de la société industrielle Deutz AG (IVECO depuis 1975). (Père de Gustav Otto, co fondateur de BMW avec Karl Rapp en 1917)    Dans sa jeunesse il commença à expérimenter les moteurs à gaz, et en 1864 cojointement avec deux amis il fonda à Cologne sa propre société, N.A. Otto et Cie, qui fut la première à fabriquer des moteurs à combustion interne.    Cette société, qui déménageait en 1867 à Deutz sur l'autre rive du Rhin, existe toujours aujourd'hui sous le nom Deutz AG.    Son premier moteur atmosphérique a été construit en mai 1867.    Cinq ans plus tard il fut rejoint par Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach et ensemble ils ont produit le moteur à cycle à quatre temps ou cycle d'Otto (à la base des industries Daimler et Mercedes-Benz)    Décrit initialement en 1876, la course du piston en un mouvement de haut en bas dans un cylindre.    Le brevet d'Otto a été infirmé en 1886 après que l'on a découvert qu'un autre inventeur, Alphonse Beau de Rochas avait déjà décrit en 1862 le principe du cycle à quatre temps dans une brochure à diffusion privée, mais dont, cependant, il avait déposé le brevet.    En 1911 son fils Gustav Otto âgé de 28 ans, fonde la société " Gustav Otto Flugmaschinenfabrikun ", usine de moteur d'avion dont il est pionnier à Munich en Bavière sur la base des moteurs inventés par son père.    Sa société devient BMW le 21 juillet 1917 après fusion avec la société " Rapp Motoren Werke " de Karl Rapp.

Pneu à chambre à air, John Boyd Dunlop, puis Édouard et André Michelin.

John Boyd Dunlop, qui vivait de 1 840 à 1 921, est l'inventeur écossais qui avait inventé le chambre à air, et qui avait fondé la compagnie de pneumatiques qui porte son nom.    Il naquit le 5 février 1 840 dans une ferme à Dreghorn, dans la région écossaise du North Ayrshire.    Il fait ensuite des études de chirurgien vétérinaire à l’Université d'Édimbourg puis exerce cette profession pendant près de 10 ans chez lui, avant de partir en 1 867 pour Belfast, en Irlande.    Entre temps, en 1 839 Charles Goodyear dépose le brevet de la vulcanisation du caoutchouc, et en 1 845 l’écossais Robert William Thomson, invente le premier pneumatique à partir de bandage en caoutchouc collé sur une jante, dont il dépose un brevet en 1 846.    Hélas, le manque de robustesse du pneu et l’impossibilité de trouver une application pratique à son invention, font que William Thomson abandonne son brevet de ‘roue à air’.    John Boyd Dunlop a en 1 887, sans connaître paraît-il l'invention de W. Thomson, l’idée d'entourer les roues en bois de la bicyclette de son fils avec des tubes en caoutchouc remplis d'air afin d’en améliorer le confort, le bruit, la vitesse et / ou l'adhérence sur route.    Son pneumatique a un succès immédiat dans le monde du vélo, les grands champions de l’époque l’utilisent avec succès.    John Boyd Dunlop dépose le brevet du pneu à air avec valve le 7 décembre 1 888.    Mais l'invention de Dunlop ne permet pas une réparation facile en cas de crevaison.    En 1 891 Édouard et André Michelin inventent le premier pneumatique démontable avec une chambre à air.    En marge du vélo, l’invention de Dunlop (et les innovations techniques des frères Michelin) arrive à une période cruciale du développement de l'automobile et surtout de la motocyclette, son invention trouve ainsi une application immédiate.    Dunlop cède son brevet à William Harvey Du Cros contre 1 500 parts de la compagnie nouvellement créée.    Finalement il ne fait pas grande fortune de son invention.    John Boyd Dunlop meurt le 23 octobre 1 921 à Dublin.

Le train, Richard Trevithick (Anglais).

Nous devons l'invention du chemin de fer à Richard Trevithick (Anglais)    C'est lui qui avait mis au point la première véritable locomotive ¨ Premier transport de voyageurs, dont le premier voyage avait eu lieu le 22 février 1 804.    La première ligne commerciale en France était " Paris - Pecq ", puis Saint-Germain-en-Laye.

Des routes des rails, appelés Wagonways, étaient utilisées en Allemagne dès 1 550.    Ces routes clôturées primitives étaient composées de rails en bois, sur lesquels les chariots ou hippomobiles pouvaient se déplacer avec une plus grande facilité que sur des routes couvertes de saleté.    Les " Wagonways " étaient les commencements des chemins de fer modernes.    Peu à peu à partir de 1 776, le fer avait commencé à remplacer le bois dans les rails, et pour les roues des chariots.    Les " Wagonways " se sont petit à petit transformé en tramways, et se diffusaient également en dehors de l'Europe.    Les chevaux fournissaient toujours l'essentielle puissance de la traction.    C'était en 1 789, que l'anglais, William Jessup avait conçu les premiers chariots avec les roues à flasque.    La bride était une cannelure qui a permis aux roues d'améliorer la prise au rail, ceci était une conception importante, qui avait été reporté aux locomotives postérieures.    L'invention du moteur de vapeur était critique à l'invention du chemin de fer moderne.    C'était en 1803, qu'un homme nommé Samuel Homfray, avait décidé de commencer le développement d'un véhicule à vapeur-actionné, pour remplacer les chariots hippomobiles sur les tramways.    C'est Richard Trevithick, (1 771-1 833) qui avait construit ce véhicule, la première locomotive de tramway avec moteur à vapeur.    C'était le 22 février 1804, que la locomotive avait transporté une charge de 10 tonnes de fer, 70 hommes, et de cinq chariots supplémentaires sur les 14 kilomètres entre la ferronnerie au Stylo-y-Darron et la ville de Merthyr Tydfil, Pays de Gales au fond de la vallée appelée Abercynnon.    Cela avait pris environ deux heures.    L'anglais Jules Griffiths était la première personne pour faire breveter en 1 821 une locomotive de route pour passagers.    C'était en septembre 1 825, que l'entreprise " Stockton & Darlington Railroad Company " avait commencé son activité tant que premier chemin de fer.    Il commençait alors à programmer le transport des marchandises, et des passagers, à des intervalles réguliers, et ceci à l'aide des locomotives conçues par l'inventeur anglais, George Stephenson.    La locomotive de Stephenson tirait six voitures chargées de charbon, et 21 voitures de tourisme avec 450 passagers à quatorze kilomètres à l'heure.

Les égouts, ville de Londres.

Photo : Ancien station de pompage

Les égouts de Londres (Royaume-Uni) représente une partie du réseau de traitement des eaux usées de la capitale britanique. Construits durant la deuxième moitié du XIXe siècle sur les projets de l'ingénieur britannique Joseph Bazalgette, ce réseau a contribué à l'assainissement de la ville et permit d'éradiquer le choléra.

Au début du XIXe siècle, la Tamise est un égout à ciel ouvert qui recueille toutes les eaux usées de Londres.    L'invention puis l'utilisation des water closet rend les maisons plus hygiéniques mais tout est évacué par les réseaux originellement destinés aux eaux de pluie.    Une nouvelle maladie, le choléra, apparaît et d'autres se répandent comme la dysenterie et la fièvre typhoïde.

En août 1 849, Joseph Bazalgette est nommé assistant géomètre à la Metropolitan Sewer Commission (commission des égouts métropolitains).    Edwin Shadwek et William Farck pensent comme nombre de leurs contemporains que le choléra est transporté par les miasmes, c'est-à-dire que les odeurs sont responsables des maladies.    Ils décident donc du nettoyage des égouts vers les rivières.

L'épidémie se termine en hiver 1 849 sans que personne ne connaisse l'origine de la maladie.    John Snow émet un doute sur la théorie des miasmes.    En 1 853, la maladie réapparaît.    Pour Snow, il apparaît alors que la maladie (choléra) est propagée par l'eau bue.

Projets initiaux :
   Joseph Bazalgette est nommé, en 1 856, au conseil métropolitain de travaux et doit construire un nouveau réseau d'égouts.    Il calcule que la pente nécessaire est de 40 centimètres au kilomètre.    Ainsi, elle permettra un débit suffisant tout en évitant d'user prématurément les canalisations par une vitesse trop importante.    Il base ses plans sur l'idée d'acheminer les ordures dans l'estuaire de la Tamise, avec la gravité, un réservoir, et un déversoir.    Ses plans doivent tenir compte de l'importance de la marée qu'il utilise pour provoquer l'extraction mécanique des déchets accumulés dans le réservoir final.    Ses plans nécessitent 300 000 000 briques, plus de 150 km de tunnel de 3 mètres de haut et de forme ovale, pour la résistance.    L'ensemble du projet prévoit la construction de deux réseaux distincts situés de part et d'autre de la Tamise.    Les plans on été redessinés cinq fois, et rejetés cinq fois de suite par les autorités.

Les travaux des égouts :
   La contamination est si forte, durant l'été 1 858, que les notables fuient la ville.    L'air du parlement est également contaminé.    Les parlementaires signent alors le projet de loi et donnent 3 000 000 de livres britanniques pour commencer les travaux.    Ces travaux doivent permettre la construction de 1 750 km de tunnels afin d'acheminer 140 000 000 000 de litres de détritus (140 milliards) par an.    Pour chaque tunnel, le travail consiste à creuser la tranchée, construire la canalisation (en briques), et recouvrir de terre.    La solidité de l'ouvrage dépend des matériaux utilisés.    Les briques étant maintenues avec du ciment.    Ce dernier est sélectionné en fonction de ses propriétés de résistance.    Le ciment portland est choisi ; il s'agit alors d'un nouveau matériau.    L'une de ses principales propriétés est de durcir au contact de l'eau.    Mais il souffre d'un dosage difficile.    Pour cette raison, un échantillon de chaque bâchée de ciment est contrôlé (forme de contrôle de qualité).    Le travail est interrompu au bout d'une année en raison d'une grève des maçons qui réclament 6 shillings par jour (travaillé) au lieu de cinq.    Lors des travaux, des accidents surviennent : Une conduite de gaz est percée, ce qui provoque une explosion et un mort.    Les ouvriers du métro creusent trop près des égouts, le métro est alors inondé.    Au sud de Londres, des quantités de terre et de bois s'effondrent.    Sur les 6 ouvriers enterrés vivants par l'accident, 3 sont retrouvés vivants, 2 morts et 1 reste disparu.    Mais, moins de dix accidents surviennent pendant toute la durée des travaux.    Afin de soigner son image, il a invité des journalistes à la liaison de deux sections de conduit.    L'un des principaux éléments de l'ouvrage est le tunnel de Woolwich, qui doit acheminer les eaux usées vers la station de pompage.    Cette station de pompage contient la plus grosse pompe jamais fabriquée. 4 machines à vapeur y sont installées.    Elles permettent de pomper à 7 mètres de profondeur, pour stocker les eaux usées dans un réservoir.    La station fut inaugurée par le Prince de Galles.

Fin des travaux :
   3 mois après l'inauguration, le choléra réapparait.    Un réservoir d'eau semblait être contaminé, alors que l'eau devait être filtrée.    Des anguilles furent trouvées dans le réservoir.    La présence de ces anguilles prouve que de l'eau non filtrée et contaminée par les ordures fut apportée dans le réservoir.    Depuis la fin des travaux, le choléra n'est jamais réapparu dans Londres.    Le 26 juillet 1 867, malgré des précipitations spectaculaires, les égouts écoulent toutes les eaux.

Le protocole HTML et Internet, CERN.

Contraire aux croyances, l'internet, et avant tout, le protocole de description des documents en hypertexte, n'était pas une invention des groupes industriels, et ce n'était pas une invention d'une des associations de normalisation.    L'internet et le protocole HTML était né au Centre Européenne de Recherche Nucléaire, à Genève.    Ce centre n'est, contraire que son nom pourrait vous faire croire, pas une institution pour fabriquer des bombes, il ne fabrique non plus des équipements pour centrales nucléaires, mais est un centre où on tente de re-créer les conditions du Big-Bang, pour mieux étudier la nature de la matière.    C'était naturel que les scientifiques cherchaient à partager les résultats de leurs recherches entre eux.    C'est ainsi qu'un système et un protocole de partage de document furent mis au point.    Depuis, ce système était repris par la plupart des centres de recherche, des universités, et autres organisations, et a fait son chemin depuis.    Ce protocole et système ont subi un multiple d'adaptations depuis, pour être devenu l'Internet d'aujourd'hui.

L'art de l'impression de livres, Johannes Gutenberg.

Johannes Gensfleisch dit Gutenberg (Bonnemontagne en français) - naquit vers 1400 à Mayence en Allemagne.    Novateur dans l'usage des caractères mobiles, il est reconnu comme le premier imprimeur à avoir utilisé les caractères métalliques mobiles pour l'impression d'un livre.    Son invention va révolutionner les méthodes traditionnelles de production des livres, malgré cela son existence fut difficile, dépouillé de son matériel par l'un de ses associé - Fust ou Fuchs - il sera sauvé de la misère par Adolphe II de Nassau qui lui accorda une pension à vie et le titre de gentilhomme.    Johannes est le 3eme enfants issue d'une famille aisé Friele Gensfleisch zur Laden.    Sa date de naissance ne peut être établie précisément.    Entre 1434 et 1444 il s´est trouvé à Strasbourg où il fait son apprentissage pour devenir orfèvre.    Les bases de son futur metier - la ciseleure, et la maitrise des alliages - vont lui permettre de concevoir des caractères d'imprimerie résistant et reproductible a l'infini.    Son domicile entre le 12 mars 1444 et le 17 octobre 1448 est inconnu (peut-être les Pays-Bas).    Depuis cette année il est à Mayence (documenté le 17 octobre 1448).    Depuis le debut de 1450 il entretient une relation financière avec J. Fust, qui lui a donné 1550 guilder.    Gutenberg a mis en gage son outil et a pris Fust comme associé.    En 1450, Gutenberg a trouvé la technique de la production des types en métal échangeables et égaux (alliage de plomb, fer, étain et antimoine) à l´aide de timbres d´acier coupés, des matrices de cuivre et un instrument à couler.    Gutenberg mourut le 3 février 1468 dans sa ville natale.

L'ordinateur, le calcul mécanique et électronique, Babbage, Bool et Von Neumann.

Ce n'était, contrairement aux croyances, pas Blaise Pascal, qui aurait inventé l'ordinateur, nous devons lui attribuer l'invention de la machine à calculer, considérant que le boulier chinois n'était qu'un aide, et n'avait, contrairement à la machine de Blaise Pascal pas de fonction "calcul".    La machine de Pascal, par contre, ne peut pas être calcifiée d'être le premier ordinateur, car il n'était ni en mesure de stocker des données, ni les résultats, ni les opérations à faire.    Le premier qui avait mis au point un tel prototype, était l'anglais Babbage, au milieu du 19ème siècle.    Monsieur Babbage avait bien, après avoir testé avec succès un prototype, dessiné un concept qui correspondait à un ordinateur, mais il fallait attendre le début du 21ème siècle avant une équipe d'une université a pu construire l'engin.    Son concept ressemble d'ailleurs étrangement au modèle établis par John von Neuman, un siècle plus tard !

Georges Bool publiait en 1 839 sa première étude dans le Cambridge Mathematical Journal.    Cette publication et l'appui qu'il obtient du cercle des algébristes de Cambridge lui permettent de s'imposer petit à petit comme une personnalité importante du monde des mathématiques.    En 1 844, après la publication d'un mémoire d'analyse dans les Philosophical Transactions, la Royal Society lui décerne une médaille.    C'est le début d'une série de travaux posant les bases de ce qu'on nommera plus tard l'algèbre booléenne.    En 1847 sort " Mathematical Analysis of Logic ", puis " An investigation into the laws of thought ", sur lesquels se fondent les théories mathématiques et de probabilitées en 1 854.    George Boole y développe une nouvelle forme de logique, à la fois symbolique et mathématique.    Le but : traduire des idées et des concepts en équations, leur appliquer certaines lois et retraduire le résultat en termes logiques.    Pour cela, il crée une algèbre binaire n'acceptant que deux valeurs numériques : 0 et 1.    Cette algèbre est définie par la donnée d'un ensemble E (non vide) muni de deux lois de composition interne (le ET et le OU) satisfaisant à certain nombre de propriétés (commutativité, distributivité...).    Les travaux de Boole, s'ils sont théoriques, n'en trouveront pas moins des applications primordiales dans des domaines aussi divers que les systèmes informatiques, la théorie des probabilités, les circuits électriques et téléphoniques, etc. grâce à des scientifiques comme Pierce, Frege, Russel, Turing et Shannon.

L'ordinateur d'aujourd'hui se base essentiellement sur les travaux de Georges Bool et de John von Neuman, qui se sont soldé par la construction de la premier ordinateur, Z3, une machine programmable mais encore mécanique, en 1 941.    Cette première machine programmable, était rapidement suivi par l'ordinateur britannique Colossus, qui était suivi à son tour de l'ENIAC, qui utilisait, tout comme le Colossus, des tubes à vide.    L'ENIAC, acronyme de Electronic Numerical Integrator Analyser and Computer, est le premier ordinateur entièrement électronique construit pour être Turing-complet. Il peut être reprogrammé pour résoudre un grand nombre de problèmes calculatoires.


Liens
Nouvelles
C.E.R.N.
NASA
M.I.T
Astronomie
IFREMER
Cousteau


 
     
Wolter Smit, Freelance Computer Engeneer
15 Rue du 13 Août 1944
27940 Courcelles Sur Seine - FRANCE